Mauvaise nouvelle : on ne vous qualifiera pas de pionnier ou de visionnaire si vous créez un site de commerce en ligne en 2020. Pour cela, il aurait fallu agir dès la fin du siècle dernier. Bonne nouvelle : il n’y a jamais eu autant de e-consommateurs qu’aujourd’hui. Vous l’aurez compris : la concurrence est rude, mais le marché est énorme… l’équilibre est là, et vous avez une carte à jouer.
Pour tirer votre épingle du jeu, vous allez devoir mettre les petits plats dans les grands. Tulip Commerce, partenaire de la réussite de votre activité sur le web, vous propose aujourd’hui les 3 erreurs les plus commises par les commerçants et les artisans qui se dotent d’une plateforme de vente en ligne. Les éviter, c’est déjà partir avec une longueur d’avance. C’est parti !
Erreur n°1 : un parcours d’achat laborieux
Qu’est-ce que LE bon parcours d’achat ? C’est simplement celui qui compte le moins d’étapes possible. Inutile de philosopher. Il ne s’agit que d’une question de chiffres. La compréhension (et donc la correction) de cette erreur est assez subtile. On vous explique.
L’idée ici n’est pas de bannir les initiatives visant à connecter l’internaute à votre entreprise, comme l’abonnement à une Newsletter, la lecture des articles de votre blog ou encore la création d’un compte avec login et mot de passe. Les utilisateurs inscrits sur votre plateforme sont un livre ouvert : suivi des commandes, produits consultés mais non commandés, points de fidélité, relances de panier abandonné, suivi des tendances, etc. Seulement voilà, une majorité de commerçants bloquent le passage à la caisse avec l’étape obligatoire de la création de compte avec tout ce que cela implique : confirmation de l’inscription par mail, Captcha peu lisible, données signalétiques, etc. Et quand on sait qu’un nombre croissant d’internautes se connectent depuis leur mobile, on mesure très vite le manque à gagner de cette erreur tactique.
Peu d’études se sont intéressées au sujet. Il faut remonter en 2014 avec l’enquête réalisée par VWO, outil de référence des tests A/B. Près d’un quart des clients (23 %) abandonnent leur panier si le vendeur leur impose la création d’un compte au moment du paiement. C’est une erreur que l’on retrouve quasi-systématiquement chez nos clients qui disposent déjà d’une plateforme e-commerce.
Erreur n°2 : vous ne savez pas ce qu’est une notification Push
Quel est le meilleur moyen de communiquer avec vos prospects et clients ? En tout cas, ce n’est sans doute pas celui que vous croyez. On s’explique :
- Des milliards d’emails sont envoyés et reçus partout dans le monde, et les dossiers spams n’ont jamais été aussi pleins. L’email n’est donc pas une bonne idée pour interagir avec votre audience, même si les campagnes d’emailing massif peuvent donner des résultats (mais elles coûtent cher à l’heure du RGPD) ;
- L’appel téléphonique n’est pas une option, car au-delà de l’effort logistique que cela impose, il faut déjà collecter les numéros de téléphone… compliqué ;
- Le SMS est difficilement envisageable pour la même raison, à moins de disposer d’une énorme base de données avec des numéros de téléphone collectés légalement ;
- Les réseaux sociaux sont saturés, et les algorithmes qui déterminent Qui voit quoi et quand n’avantagent pas vraiment les petites pages sociales.
C’est ici qu’intervient la notification Push ! Il s’agit simplement d’un genre de message d’alerte que reçoit l’utilisateur d’une application (ou le visiteur d’un site web) qui apparaît dans la barre de tâche de son smartphone. Il peut s’agir d’une notification de promotion, de relance de panier, de l’annonce d’une nouvelle offre ou simplement d’une actualité. Le New York Times a récemment embauché 11 personnes à temps plein pour gérer les notifications Push… c’est dire si la pratique est rentable ! Charge à vous (ou à Tulip Commerce, si vous choisissez de faire appel à un spécialiste) d’être à la fois concis et percutant dans vos messages Push.
Erreur n°3 : votre marketing game est faible
Vous vous en doutez, il ne suffit pas de créer un site de vente en ligne et de prendre des photos professionnelles de vos produits pour faire du chiffre. Sans un vrai plan marketing (et webmarketing), votre site ne sera consulté que par votre entourage… et encore. Au moment où nous écrivons ces lignes, le site de statistiques Live Stats dénombre plus d’un milliard de sites web, dont 20 millions de sites e-commerce. Croyez-nous : en suivant une stratégie simple avec les bases du webmarketing, vous allez sortir du lot et fructifier votre activité.
On se gardera de faire des généralités, car il n’y a pas de recette unique. Tout dépend de votre cible, de votre budget et de vos ambitions. Il y a toutefois quelques constantes de succès :
- Un site web sans un minimum de texte (ratio texte/html) ne se positionnera pas sur Google de manière optimale… tout comme un site web non optimisé pour le mobile (responsive), un site web lent à charger, etc. Les consultants SEO vous le diront : le meilleur endroit pour cacher un cadavre, c’est la deuxième page de Google. Personne (ou presque) n’y va ;
- Inutile de vous éparpiller sur plusieurs réseaux sociaux. Une belle présence (en quantité et en qualité) sur deux réseaux sociaux fera largement l’affaire ;
- Un blog bien référencé (netlinking) qui aborde des sujets clés pour votre cible fera mouche sur le long terme ;
- Un parcours utilisateur simplifié au maximum est nécessaire, avec la possibilité d’acheter sans créer un compte ;
- Un slider en page d’accueil avec les dernières promotions, les nouveaux arrivages et/ou les produits de saison.
Fort d’une longue expérience dans l’adaptation des activités commerciales en dur (magasin physique) au format web, Tulip Commerce est en mesure de vous accompagner sur toute la chaîne de valeur du e-commerce, depuis l’analyse de votre besoin jusqu’à la création de votre site ou boutique en ligne. N’hésitez pas à nous contacter !